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Se poser la bonne question
Etablir son arbre généalogique, reconstituer sa lignée, retrouver ses ancêtres, savoir d’où l'on vient ! Telles sont réponses données, lorsqu'on pose la question : Pourquoi feriez-vous de la généalogie ?
Parfois, je me demande si on pose la bonne question ! Car je pense que la découverte de ses aïeux, de ses racines n’est pas une fin en soi ! Il faudrait voir cette quête de nos origines, comme un voyage, un cheminement vers .........
Oui, mais vers quoi ?!
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Quelle serait la bonne question ?
Je pense que c'est la première question à se poser ! Au moment où l’idée, l’envie de se lancer dans cette aventure émerge dans notre esprit.
Cette question serait la suivante : Ma généalogie : Pour en faire quoi ?
Eh oui ! Je souhaite en faire quoi de ma généalogie ! D’accord, au terme de mes recherches, j’obtiendrai un bel arbre, aussi majestueux qu’un séquoia. Dans lequel tous mes ancêtres seront représentés. Mon arbre généalogique remontera loin dans temps !
Mais au final, j’en ferai quoi de ce magnifique travail ?
Des éléments de réponses
Il est important de se demander ce que l’on fera de toutes ces trouvailles. Car on s’apprête à passer du temps à consulter les registres, à lire des revues de généalogie, à se documenter sur les us et coutumes. Au final on s’apprête à effectuer un véritable travail d'historien-détective.
La passion : est-elle suffisante ?
Certains diront qu’ils ne voient pas le temps passer car ils sont passionnés par leurs recherches. Ils font ça, car ils aiment ça ! Voilà tout!
C'est ok !
Car la passion est un puissant stimulant qui vous permettra de persévérer dans vos travaux. En étant passionnée par vos recherches, en prenant du plaisir dans la lecture d’actes anciens, vous irez plus loin ! C'est une évidence.
Mais après, que se passera-t-il ?
Lorsque vous prendrez le temps de vous poser, vous contemplerez à ce moment là le travail que vous aurez effectué. Peut-être, que la fameuse question surgira : j’en fais quoi maintenant ?
Bien sûr, en fonction de son histoire, de son vécu, de son ressenti chaque personne donnera une réponse différente.
Il est tout de même possible de dégager des thèmes consensuels :
● La transmission
Le désir de transmission aux générations futures, provient de notre volonté de voir perdurer les récits de vie. Car l'ensemble de ce récits composent notre saga familiale. On ne souhaite pas les voir sombrer dans l’oubli. La généalogie devient alors, un legs à ses enfants, à ses petits-enfants ou à un membre de sa famille.
Comment transmettre l'histoire familiale
Certaines histoires sont plus chargées émotionnellement que d'autres. Il est préférable de réfléchir en amont à la forme que prendra cette transmission. Il est bon aussi d'adapter la méthode de transmission, en fonction de l'âge, du vécu du ou des destinataires de cette histoire.
Quelques clés pour bien transmettre :
- Etre dans la bienveillance,
- Respecter les sensibilités de chacun
- Replacer les éventements dans leur contexte historique
Conseil de lecture : TRANSMETTRE "Ce que nous nous apportons les uns les autres" paru aux éditions L'ICONOCLASTE
● Le partage
Quoi de plus beau, de plus motivant, que d'avoir la possibilité de partager ses trouvailles avec les autres. Le succès grandissant des réseaux sociaux dans ce domaine, vient sûrement, de ce besoin d'échange et de partage. De plus, le fait de communiquer sur ses recherches, permet de s'ancrer dans le présent. Cela peut paraître paradoxal, mais à vivre sa généalogie en solitaire, on prend le risque de s'enfermer progressivement dans le passé.
Alors, si vous décidez de vous lancer, n'hésitez pas à y investir votre famille. Dans le cas où, ils ne seraient pas motivés, vous trouverez un cercle de généalogistes prés de chez vous. Sinon, il vous reste le web !
● L’apaisement
Un passé trop lourd à porter
Parfois, les parents ne parlent pas de leur passé ou en parlent à demis mots. Ils pensent qu’en agissant ainsi ils protégeront leurs enfants. Certains parents ne souhaitent pas imposer leur histoire à leurs filles ou à leurs fils. Mes enfants ressentent qu’on leurs cachent des choses. Ils peuvent se demander pourquoi certaines questions mettent leurs parents mal alaises.
Anne Ancelin Schützenberger dans son livre :
Exercices pratiques de psychogénéalogie (à retrouver sur Amazon en un clic ICI ) décrit les conséquences pour les générations successives des silences:
“A la première génération, c’est un non-dit ; à la deuxième génération, c’est un secret de famille ; à la troisième, cela devient un impensé généalogique, c’est à dire qu’on ne peut même pas penser ces choses.”
Les femmes épanouies ont leurs secrets!
Découvre-les!
Des enfants curieux de leur histoire
Les enfants sont souvent curieux de connaître comment c’était avant ! Quand papa et maman étaient plus jeunes. Si les parents éludent souvent leurs questions cela peut créer un vide, un manque. Les enfants arrêteront de les solliciter car ils comprendront que cela les rend un peu tristes. Ils enfouiront cette soif de connaissance au fond d’eux !
Des adultes en quêtes de réponses
Lorsqu'ils deviendront adulte, il est fort possible que ces interrogations reviennent progressivement. Afin d’apaiser leur esprit, ils souhaiteront obtenir les réponses qu'ils n'ont pas eues, durant leur enfance . Les silences répétés de leurs parent ont créé un vide dans leur histoire. Tôt ou tard, ils ressentiront le besoin de combler les manques.
Quelques solutions
Ces personnes se tourneront entre autre vers les recherches généalogiques. Ils espèrent ainsi découvrir dans les registres et autres documents, cette partie cachée de leur histoire familiale. Si l'intergénérationnel ne peut pas leur venir en aide, alors les thérapies transgénérationnelles peuvent être une bonne alternative.
Conclusion
Voilà, j’espère que cet article vous aidera à trouver votre motivation profonde.
Prenez le temps de vous demander ce que vous voulez faire de votre généalogie!
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, difficultés et prises de conscience dans les commentaires, nous vous lirons et répondrons avec bonheur!
